Malheureusement, les tentatives de fraude qui visent les entrepreneurs sont courantes. Elles prennent plusieurs formes pour vous escroquer avec des demandes frauduleuses, de faux courriers, de faux emails, etc… D’ailleurs, beaucoup d’entre elles consistent à vous faire des demandes en usurpant l’identité d’une administration.

Nous avons sélectionné 4 exemples rencontrés par des entrepreneurs accompagnés pour vous aider à détecter d’éventuelles tentatives d’arnaque. Soyez vigilant(e) !

1. Le registre des sociétés européennes

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Il s’agit d’une arnaque aux annuaires. Ce courrier ne provient pas d’un organisme officiel. Vous n’avez pas à vous enregistrer ni à régler la somme demandée.

2. Direction d’inscription du registre des commerces et des sociétés

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Ce document ne provient pas d’une administration officielle. Vous n’avez donc pas à régler ces frais d’inscription. Pour toute question concernant votre enregistrement au RCS, contactez directement votre CFE ou le greffe du Tribunal de commerce compétent.

BGE Hauts de France propose aux entrepreneurs et créateur d’entreprise de se former afin de sécuriser ses solutions digitales. Pour en apprendre davantage sur cette formation, rendez-vous sur notre site internet.

3. APE

APE

Ce courrier insiste sur l’obligation d’affichage en entreprise et vous incite à leur envoyer un chèque de plus de 190€ pour vous mettre en conformité. Même si certains affichages sont effectivement obligatoires en entreprise, vous êtes libre de les acheter où vous le souhaitez.

Attention : les acheter auprès d’APE Affichage Obligatoire n’est pas une obligation !

💡 En cas de doute sur la provenance d’un courrier commercial, n’hésitez pas à consulter le répertoire des arnaques sur le site de myinfogreffe.

4. Arnaque aux faux IBAN

Notre partenaire CAPEB nous informe sur l’arnaque aux faux IBAN. Pour rester en alerte sur ce type d’arnaque, suivez les conseils suivants :

Tout d’abord, comment fonctionne l’arnaque aux faux IBAN ?

“La cyberattaque semble être systématiquement la même : le cyber-malfaiteur se procure l’adresse mail de sa victime et pirate sa messagerie dans le but d’intercepter une facture à payer. Il établit une « fausse facture » envoyée à un tiers qui contient un RIB.
Après avoir pris le contrôle de la messagerie, le pirate prend les informations dont il a besoin, crée un RIB et envoie un message à ses victimes pour leur demander d’effectuer le virement sur ce compte, prétextant par exemple avoir changé de RIB ou ne pas avoir été payé.
Le virement est, en réalité, effectué sur un autre compte. Les coordonnées bancaires du RIB ne sont pas celles de la victime mais celles de l’escroc qui peut alors récupérer l’argent versé. Et comme il est entré dans la messagerie de l’entreprise, le hacker peut aisément détourner tous les messages à son profit.”

Source : CAPEB.

Comment réagir ?

La meilleure solution reste d’être vigilant. Ne vous précipitez pas et soyez attentif. Plusieurs éléments peuvent vous aider à détecter cette tentative d’escroquerie :

  • Vous alerter si vous recevez un message vous invitant à régler urgemment
  • Appeler l’entreprise ou la personne concernée qui sollicite le virement afin de vérifier avec elle son IBAN.
  • Sécuriser sa boîte email avec une double authentification ou un mot de passe sécurisé
  • Vérifier le code pays de l’IBAN (FR pour France)

 

 

Pour aller plus loin